Séminaires, conférences, réunions, cours, formations, examens… nombreux sont les contextes où nous pouvons être amenés à prendre la parole face à un public. Savoir s’exprimer à l’oral est aujourd’hui une compétence indispensable non seulement dans notre vie “publique” mais aussi au sein de notre vie personnelle.
Pourtant nombreux sont ceux à être terrorisés à l’idée de devoir prendre la parole face à un public. Il s’agit même d’une des peurs les plus répandues : la glossophobie.
Et la plupart des formations de prise de parole considèrent qu’il convient d’abord de cultiver l’estime de soi et la confiance comme un pré-requis à la prise de parole en public.
Pourtant, c’est une idée fausse ! Et cette démarche est limitante. Car si vous attendez d’avoir confiance en vous pour prendre la parole, vous risquez d’attendre longtemps. La confiance en Soi est une conséquence d’actions, de réalisations et de réussites, et c’est ce processus qu’il convient de mettre en place.
C’est par la pratique que l’on devient compétent, c’est par la pratique que l’on prend confiance en Soi !
La majorité des approches vous proposent aussi de travailler sur votre voix, votre corps ou votre langage de façon cloisonnée où les techniques sont réduites à des trucs et astuces. Quant au travail sur le contenu, il est le plus souvent inexistant, considéré comme un pré-requis à la prise de parole.
Mais beaucoup souffrent souvent d’un manque de charisme parce qu’ils n’ont justement pas grand chose à dire. Or travailler sur son aptitude à prendre la parole, développer son leadership et sa présence c’est nourrir sa pensée, c’est développer ses références, c’est cultiver son esprit critique et son envie de dire !
Et dissocier les différentes techniques vocales, corporelles, verbales de cette intention et d’un objectif relationnel est un non sens. La voix est une conséquence du corps, de sa posture, de ses expressions, de son mouvement… Elle exprime ce que le corps exprime.
La nécessité d’une approche globale
Enfin la parole est une conséquence de l’esprit et de l’intention. Elle est portée par nécessité, par le besoin viscéral de prendre sa place dans un contexte social de plus en plus vaste. Elle n’a donc de sens que dans le cadre de la relation à l’autre. Servir un objectif relationnel devrait-être le premier pré-requis à toute prise de parole.
Alors comment prendre sa place ?
Comment cultiver sa parole, ses références et son avis critique ?
Comment oser s’affirmer et s’exprimer face à l’autre ?
Comment maîtriser sa prise de parole ? Comment améliorer sa technique vocale, corporelle et verbale au service d’un discours percutant ?
Et comment améliorer l’impact de sa parole au service de la relation à l’autre ?
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